LE CLOS BEAUMONT en Puy de Dôme - Les adresses de Marie-Do

Une maison de vignerons au cœur d’une petite cité auvergnate…

Les Gens/Les Lieux : Christine et Flavien, tous deux auvergnats, se sont rencontrés à Clermont-Ferrand pendant leurs études de marketing. En 1999, ils cherchent une maison où faire grandir leurs enfants. Pas trop grande, pas à Beaumont, jugeant les rues trop étroites, sans travaux… Raté !

La maison est immense, imposante, surélevée. Elle n’avait jamais été terminée dans les derniers étages. Le monumental escalier en pierre de Volvic débouchait sur du vide! Avant de passer à plusieurs propriétaires, la maison avait été bâtie en 1883 par une famille de vignerons dont le maître des lieux a dû être maire de Beaumont, une petite ville truffée de demeures vigneronnes. Il fallait montrer sa réussite, d’où son aspect un peu ostentatoire avec ses encadrements en pierres, ses cheminées en marbre imposantes, sa terrasse entre les murs, sa cour cochère, son chai sous la maison.

Les enfants devenus grands sont partis. Entre-temps, Christine, devenue prof, en a profité pour réquisitionner les lieux et les transformer en maison d’hôtes. La maison s’y prêtait, y’avait plus qu’à…

Vivre et Dormir : les hôtes découvrent d’entrée la magnifique statue de Didier Sandrin, un artiste auvergnat, qui trône dans le hall. Il y a aussi cette tête couleur charbon qui magnifie la cheminée d’un salon. Vous l’aurez compris, vous êtes dans une demeure qui affectionne les artistes. D’hier et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs. De beaux portraits aux murs du salon, une pierre de lave, une tête en plâtre, une panthère noire signée Ouline à l’affût sur l’une des nombreuses cheminées en marbre qui habitent la demeure.

Disséminées au fil des étages, l’atmosphère des chambres mixe les époques, entre début XIXème et art contemporain. Des nature-mortes de Béatrice Chabro, une belle-mère artiste, cohabitent avec les tableaux du Papa de Christine, peintre du dimanche. Ici et là, s’immiscent des œuvres venues d’Afrique, des estampes japonaises d’une arrière-grand-mère qui avait beaucoup voyagé sont accrochées dans deux des chambres. Table Boule et boutis violine pour l’une. Murs blancs et boutis gris, table années 50, gros cuirs et sièges en moleskine rouge pour l’autre. Fauteuils en duo, tapisserie style années 50 pour une troisième. Sous les combles, les chambres spacieuses possèdent des fenêtres en ogive, des pans de murs en briques, une charpente aux poutres volumineuses et, comme partout, de jolis tableaux, telles ces adorables esquisses venues de Madagascar.

Les + : l’accueil, les petits déjeuners servis aux beaux jours en terrasse et puis, découvrir le vignoble des Côtes d’Auvergne sur les conseils de Flavien.