Cette demeure a appartenu à Nina Ricci pendant trente ans…
Les Gens/Les Lieux : cette villa à la belle façade rose thé ouvertes en grandes baies Art Nouveau fut édifiée en 1906 au cœur d’un parc boisé par un négociant en bois. Ceci explique sans doute son aspect : un peu folie, un peu pavillon de chasse, un peu provocatrice dans le terroir breton…
Puis, elle fut achetée par la célèbre créatrice de mode Nina Ricci avant d’être rachetée plusieurs fois par des notables du coin. Puis la demeure a été abandonnée, est devenue un peu mystérieuse.
C’est sans doute ce qui intrigua Camille, bretonne d’origine, dotée d’une formation de traiteur dans l’événementiel et Tristan, né à Morlaix, en recherche d’un lieu pour développer leur projet commun d’accueil en Finistère.
La demeure suffisamment spacieuse, au cœur de deux hectares de terrain boisé et d’un jardin tapissé de différentes essences de fleurs ( merci Nina Ricci), était parfaite. Dès l’entrée avec ce magnifique hall cathédrale, les hôtes sont conquis. Puis ils découvrent une vaste salle-à-manger éclairée par de grandes fenêtres Art Nouveau, pourvue d’une cheminée en céramique, dotée d’une estrade où jadis étaient improvisées des scénettes devant la bibliothèque.
Vivre et Dormir : Camille et Tristan ont débarrassé des kilomètres de moquettes et de tissus tendus qui étouffaient la maison pour découvrir les beaux carreaux de ciment des sols, dénuder les parquets. Désormais la maison respire et s’installe dans une nouvelle vie. Les nouveaux propriétaires adorent jouer des contrastes entre les tonalités noires-grises et crème de lait pour les espaces communs.
Le monumental escalier conduit au premier étage. Look minimaliste pour une magnifique première chambre établie sur un parquet à vif sur fond de murs et de voliges blancs. Mobilier vintage, jeté de lit couleur bronze, draps et parures de lit, clin d’œil à Nina Ricci. Dans la salle d’eau, lavabo d’époque et baignoire voilée. Au soleil couchant, la seconde chambre dévoile une cheminée insolite aux carreaux de céramique rouge. Derrière la cloison, un lavabo en granito et une salle d’eau aux céramiques vert canard. Les deux chambres disposent d’une terrasse avec vue sur un paysage bucolique, au dessus-de la rivière de Morlaix.
On traverse d’incroyables boiseries avant d’accéder au second étage où une chambre toute blanche, éclairé par de jolies lampes en opaline crème et des vitraux à peine teintés qui s’imprègnent de rose lorsque le soleil décline. Pour parfaire l’harmonie, Camille a choisi une teinte blanche, à peine rosée, pour ses voliges. La salle d’eau expose sa baignoire et ses lavabos d’époque, récupérés dans un garage. Dans la quatrième chambre, baignée par la lumière du matin , face aux palmes du jardin, on retrouve un ton de vert bronze accroché aux rideaux d’une estrade mettant en scène une baignoire ovale. Et pour le plaisir, partout des affiches publicitaires, signées Hervé Morvan.
Le + : tous deux fans de gin, Camille et Tristan ont ouvert un petit bar à cocktail devant une aquarelle sur toile aux tonalités vert d’eau et ocre zestée d’or. Belle sensibilité et subtilité, irradiant le couchant des soirs d’été. Les hôtes peuvent bénéficier de la galerie en balcon.
Fiche Technique :
185, route du Bas de la Rivière
29600 Morlaix
Tel : 02.98.69.05.16
4 chambres : 96/118/158 en bs, pdj compris
Entre 140 et 189€ en hs
Plateau produits locaux sur résa: 25€
Repas sur plateau avec Fruits de Mer sur résa en plat principal : 52€
Bar à cocktails
Cave à vins pour accompagner votre repas
Parc et jardin d’époque début XXème avec des allées bordées de rampes en fausses rocailles qui escaladent le coteau.
Petit gîte dans la maison du gardien, traitée dans le même esprit d’épure et de blanc.
Entre 500 et 800€ la semaine suivant la saison. Week-end 2 nuits minimum : 200/240€
INCONTOURNABLE : la maison à colombages dite d’Anne de Bretagne, miraculeusement rescapée d’une destruction programmée grâce à sa lanterne intérieure abritant un escalier unique et le circuit des venelles.
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