LE GRAFFALGAR à Strasbourg dans le Bas-Rhin

38 chambres. 1 chambre=1 artiste. Ca décoiffe !!!

Les Gens/Les Lieux : le Graffalgar, c’est l’aventure d’un enfant de Strasbourg à l’esprit créatif, un peu turbulent, toujours en mouvement… Ses parents possédaient des hôtels et des restaurants dans la ville. Vincent, lui, préférait la comédie à l’hôtellerie ! Pourtant, son père et sa mère ne renonçaient pas à lui faire embrasser la profession… La quarantaine se profilant, Vincent est devenu « grand ». « Prends un hôtel, c’est plus sûr »… Ils l’ont eu à l’usure. Alors Vincent a craqué. Sauf qu’en prenant possession d’un hôtel vieillissant et mal famé, un matin de janvier glauque et frileux, le jeune comédien eut un gros coup de blues… Réflexion… Rebond ! Sa dynamique intérieure ne lui fit pas faux bond. « OK, mais à mes conditions… » Ayant pas mal bourlingué dans sa vie de troupe, toujours en adéquation avec sa fibre artistique, Vincent convoqua alors une meute d’artistes pour que continue l’histoire de sa vie…

Pas moins de 250 candidats au renouveau des murs du vieil hôtel furent convoqués, 60 entretiens personnalisés réalisés. Résultat aujourd’hui : tel un phénix « Le Petit Trianon » est sorti du cadre « hôtel de gare » pour ressusciter en « Graffalgar », toujours à deux pas de gare.

Vivre et Dormir : 36 chambres pérennes sorties de l’imagination de 36 artistes différents qui, tous, ont un vécu à Strasbourg. Qu’ils y soient nés, qu’ils y aient étudié, aimé, fait la fête, se soit enivrés de ou dans la cité. S’y croisent des gens comme Stom 500, Chifumi, Stew, Mo Barroux, Estelle Hoffert ou Levalet… L’esprit créatif de chacun court des couloirs aux chambres, produisant des fresques, tour à tour mutines, enfantines, coquines, stylés de loin, très très osées de près, futuristes, glamour ou design. Qu’elles soient graphiques ou street-art, pixellisées ou néo-réalistes, qu’elles vous fassent réviser un conte à leur façon ou bien les positions du Kamasutra, elles rayonnent et détonnent dans le conventionnel alsacien.

Côté mobilier, c’est minimaliste avec ces penderies et chevets réalisés par un artisan local à partir de caisses de transport d’œuvres d’art. Côté confort, rien à redire depuis les chambres jusqu’aux salles d’eau épurées. 36 chambres + 2 éphémères attribuées pour une année à 2 artistes différents. Dans la 207, par exemple, en ce jour d’octobre 2015, 1 kilomètre de cordes tendues et testées afin de réaliser les 4 nécessaires au décor du restaurant-bar éclairé par des suspensions de bois découpé au laser.

Le + : style chantier pour les salles à manger pouvant servir de salles de réunions, d’ateliers créatifs pour petits et grands, de réceptions, de concerts ou autres vernissages des artistes maison. Bref, un laboratoire d’idées. Open pour soirée DJ ou graffitis party. Le Graffalgar : comme une scène de théâtre !…