GINKGO HOTEL & SPA à Quimper en Finistère

Un nom, synonyme de longévité. Une avant-garde artistique revendiquée pour ce nouvel hôtel du quartier historique de Quimper…

Les Gens/Les Lieux : au bord de l’Odet, sur un ancien site gallo-romain, au cœur du quartier des faïenciers, cet hôtel atypique est véritablement branché Arty avec ses expositions d’artistes d’avant-garde qu’il accueille pour des expos éphémères. Lors de ma visite en septembre, c’était le tour de Jean-Noël Duchemin de s’y coller.

Les œuvres hyper colorées de ce « pêcheur de tons » enflammaient tous les espaces avec pour supports : des mâts de bateaux, des toiles de lin, des chemises de bonnes-sœurs revisitées en couleurs… Catherine et Hervé, les propriétaires sont bretons. Après un galop d’essai à Marrakech, cette graphiste et ce publicitaire de métier sont venus à l’hôtellerie par plaisir. C’est ainsi qu’ils ont ouvert en 2.018 cet hôtel qui leur ressemble. On y pénètre comme dans une galerie d’art. Une surprise à chaque pas… Du lobby où trône une belle œuvre Pop’ Art d’Hangart aux couloirs, en passant évidemment par les chambres et la vaste salle à manger contemporaine.

Vivre et Dormir : le mobilier des chambres est, lui aussi, concerné par un design audacieux. Ainsi cette table basse fracturée, ces pieds de patère découpées -de la lave semblant sortir de terre- réalisations d’un ébéniste-artiste, inspiré par l’irruption, il y a quelques années, du volcan islandais au nom imprononçable. On lui doit aussi ces tables d’angle, représentant la Chaussée des Géants en Irlande. Ailleurs, on trouvera des tables de nuit, réalisées à partir de portes de buffets bretons décapés à l’air pulsé, des tapisseries , référence au jardin de Monet, des têtes de lit à capitons, prune ou bleu canard. Rosaces de fleurs indigo ou bouquet d’automne flamboyant pour une chambre aux tons de labour. Dans la familiale, le « Roi de la Jungle » colonise tout un pan de mur. Tonalités framboise ou anis pour d’autres chambres ou suites, toujours spacieuses.

Le + : un jardin terrasse sur la rue pour vivre ce quartier qui fut en déshérence pendant quarante ans, avant de redevenir aujourd’hui bien vivant où toute une dynamique culturelle vient de s’installer. Une galerie-terrasse au premier. Le jardin médiéval de la ville sur les rives de l’Odet à l’arrière. Rien que de bonnes vibrations !…