LA VILLA ALECYA en Touraine

Une folie  à l’apogée de la Belle-Epoque !…

Les Gens/les Lieux : cette fabuleuse villa Belle-Epoque multiplie les styles architecturaux : classique, baroque, néo-gothique… Construite entre 1904 et 1906 par un notaire dont l’épouse était issue d’une grande famille tourangelle, riche héritière d’oncles industriels. On y mena la belle vie ! Monsieur s’arrête de travailler et devient rentier. L’été à la Baule avec cinq enfants et la domesticité qui va avec… Le reste du temps en Touraine où ils reçoivent la bonne société tourangelle. Cela dura jusqu’en 1948.

Entre temps, la demeure, un tantinet ostentatoire, fut bien évidemment réquisitionnée par les allemands pendant la guerre. Une seconde famille, des français d’Algérie, viticulteurs se replièrent ici jusqu’en 2016. Christophe et Anna qui rêvaient de quitter Paris pour un projet d’hébergement touristique sont arrivés en 2017, touché par le patrimoine de la Touraine, séduits par le charme particulier inhérent aux lieux, par cette villa à la façade majestueuse, ornées de faïences décoratives Art-Nouveau. On y pénètre par un jardin d’hiver aux croisillons d’orangerie, posé sur des carreaux de ciment investis, aujourd’hui, de plantes grasses, surveillés par des perroquets.

Deux ans de travaux  tout de même ont été nécessaires pour la remettre d’aplomb tout comme son parc envahi par les ronciers.

Vivre et Dormir : sous le plafond à moulures du salon néo-classique, un mobilier éclectique raconte l’histoire du bâtiment. Grande luminosité diffusée par dessus la cheminée en marbre blanc avec cette transversale de lumière englobant les pièces en enfilade. Si la demeure paraît massive vue de l’extérieur, elle s’avère particulièrement légère en intérieur. Des sièges et fauteuils Louis XV cohabitent avec une chaise de coiffeur, années 50, avec des objets rapportés de voyages, tel ce coffre de danseuse thaï, déposés sur le parquet d’origine. Plafond à caissons, boiseries en plis de serviette, chaises Louis XIII. Le fumoir est typique de l’Art-Nouveau floral au ton de bleu-émeraude, mais atypique par sa forme arrondie en forme de pagode asiatique.

Un escalier monumental en bois tourné qui articule et structure l’espace, dessert les chambres en étage. Toutes empruntent leurs noms à des oeuvres emblématiques de la Belle-Epoque…

Toute de blanc vêtue, la chambre « L’Après-Midi d’un Fauve », en référence à Debussy et Diaghilev expose ses atours sur fond de pan de mur tapissé d’un papier-peint d’aspect daim. Le lit est drapé de draps et plaid blancs. L’ancien lavoir à mains a été conservé et les branches d’arbres du parc qui soutiennent la penderie font revivre l’univers d’un « fauve ». Des chaussons de danse sous globe sont posés sur la commode Louis XV. Ils rendent hommage à la propriétaire, danseuse de profession. Même tonalité de daim sur les céramiques de la salle de bain à l’ancienne.

« Madame Butterfly, célèbre l’œuvre de Puccini avec son papier-peint aux geishas et ses « femmes » de Musha. Lustre clin d’œil à Calder en osier et bow-window en forme de pagode. C’est la rencontre de la Belle-Epoque pragoise et du Japon. Nuances de vert d’eau, salle de bain aux carreaux rétro évoquant les bambous. L’enchantement se poursuit jusque sur la terrasse.

Très spacieuse «  Du côté de chez Swann » est inondée de lumière, pleine vue sur le parc. S’y est installée une volière garnie de livres tandis qu’un demi kiosque de jardin a été détourné en penderie. Deux cabriolets Louis XV y prennent leurs aises. Dans la salle de bain, baignoire en alcôve et cabriolet au point de croix.

Une chambre baroque, dédiée à Oscar Wilde, évoque le dandy de l’époque. Très baroque, au rouge écarlate Napoléon III, elle se prête  aux rêves de voyages vers l’Empire des Indes. Sur son bureau, une authentique machine à écrire Corona. Jeu d’échec et boudoir très masculin dans la salle de bain. Terrasse en prime.

Au 3ème étage, une verrière dispense une belle vue sur le village. Empreinte d’humour, l’incroyable « Baiser de l’Ange », évoquant Rodin, est une Suite transversale surdimensionnée, éclairée par quatre lustres chandeliers à la française, inspirés de la Villa Majorelle à Nancy. Sa tête de lit est mise en scène comme une gloriette. Tons de blancs et de gris argent et grand drapés voluptueux autour du lit, éclairé de candélabres à pampilles. Des sièges, esprit œuf, années 60, côtoient un canapé-méridienne, déposés sur une moquette argentée. Une sculpture en résine «  le Cri », un siège Kartell qui fait la cour à une console «  Peau d’Ane », face au tableau de l’Ange… A l’envers de la gloriette, un petit boudoir-dressing avec vue de haut sur l’entrée du domaine. La chambre dispose d’un grand spa privé dans sa salle de bain où la cabine de douche fait aussi office de hammam…

Les + : le sauna,  installé dans les anciennes chambres des domestiques.

Le parc est, lui aussi, typique de la Belle-Epoque avec son petit pont rococo. Au milieu de l’étang, une île où viennent nicher les canards. Autour, plus de deux hectares de sous-bois, de prairies.

Fiche Technique :

33, rue Boucicault

37800 Sainte-Catherine-de-Fierbois

Tel : 02.47.22.78.40

contact@villa-alecya.fr

www.villa-alecya.fr

Chambres entre 150 et 200€ suivant le standing, pdj compris.

Suite entre 350 et 400€

Dîner Spécial Saint-Valentin

Jacuzzi à l ‘entresol inclus

Grand parc

Clichés: Jean-Christophe Coutand

Avec la complicité de Touraine Val de Loire Tourisme : www.touraineloirevalley.com