LE MOULIN DU PORT en Loir et Cher - Les adresses de Marie-Do

Au pays des châteaux…

Les Gens/Les Lieux : je ne suis pas peu fière !… Alexandra et Pascal, tous deux dans le spectacle, eurent l’idée de chambres d’hôtes en regardant mes chroniques à Télématin et en feuilletant mes guides sur le sujet, puis, suivant mes conseils, en pratiquant eux-mêmes les chambres d’hôtes.

Après une tournée en France, ils se sont dits – à juste raison- que « la France était belle partout » et que ce serait bien de réaliser leur rêve dans une région pas trop éloignée de Paris et si possible au bord de l’eau.

L’eau, ce peut être aussi une rivière. En pianotant sur Internet, ils découvrent ce moulin à farine sur le Cher, exploité de 1883 à 1963 – ça ne s’invente pas !- par la famille Farinneau ! Il fut racheté par la commune de Romainville qui le transforma en centre de vacances avant qu’il ne devienne hôtel-restaurant puis, centre de convalescence avant d’être reconverti en maison de retraite. En 2.005 les derniers acquéreurs le transformèrent en maison d’hôtes.

La belle maison bourgeoise établie au milieu d’un vaste parc cochait beaucoup de cases. Sans compter le TER à deux pas qui dessert Saint-Pierre des Corps et la gare TGV à une heure de Paris.
Autour, des châteaux, des vignobles, le potentiel était là. Il suffisait de le faire évoluer.

Vivre et Dormir : on y pénètre par un immense espace de vie et de clarté, incluant salle à manger et salon avec cheminée, piano, mobilier rustique ou rétro. Les hôtes prennent le petit-déjeuner dans la véranda ouverte sur le jardin. Derrière la vitre, l’énorme roues à aube…

Les chambres en étage portent le prénom des grands-mères d’Alexandra et de Pascal. Equipée pour recevoir une famille de quatre personnes, se présente « Aline », la bucolique, pleine vue sur le Cher et la maison de l’éclusier. La tourelle du château de Chissay fait de l’œil par-dessus les frondaisons. Sur fond de papier-peint aux ombellifères s’y dégage une atmosphère de prairie printanière. Tapis en fibre de bananier et chapeaux de paille dont celui d’Aline mis en scène au-dessus d’un lit gigogne.

Accompagnées par un perroquet vert posé sur un secrétaire, des hirondelles voyagent sur papier-peint en grisaille exotique chez « Thérèse ». Par la fenêtre se dévoile le miroir d’eau du Cher. Baignoire à pied dans la salle de bain.

Donnant également sur le Cher, « Germaine » au ton bleu anglais et papier-peint aux oiseaux s’est entichée d’une desserte aux pieds galbés posée sur une moquette maïs.

Côté parc, on trouve « Ginette » qui se drape de velours orangé, étoffé de coussins aux dessins façon Cocteau et puis, « Zoé », du nom de la petite fille de la famille. Elle s’épanouit en tonalités corail sur fond de mobilier asiatique.

Le + : départ de canoës sur la berge d’en face qui passent par un petit barrage à aiguilles afin de préserver les poissons pour qu’ils ne s’asphyxient pas en été, puis sous les arches du château de Chenonceau.