LE CHATEAU DES GROTTEAUX en Loir et Cher

«  Le plus petit des grands châteaux de la Loire »…

Les Gens/Les Lieux : après une vie parisienne au sein de grands groupes, Gaël, descendant d’une grande famille aristocratique bretonne bretonne et Cécile, originaire de la Sarthe, en avaient assez de la capitale. Ils rêvaient de Vannes ou de La Rochelle…

Finalement ils débarquent à Blois après la découverte d’un château abandonné au cœur de la forêt par un de leur fils. Son but de promenade, une glacière du XVII au cœur de 40 hectares de parc à l’anglaise créé par un ami de Napoléon.  C’est Napoléon qui lui offrit ses plus belles essences comme ces cyprès chauves de Louisiane. Le château était en vente, déserté depuis dix ans après avoir été habité pendant cinquante ans par une famille suisse. 

Dix-huit mois de restauration -moyennant 120 personnes occupées à plein temps- ont été nécessaires aux nouveaux propriétaires pour le remettre en état.

« Tecum Habita » … « Habite avec toi-même » inscrit sur le linteau de la porte d’entrée, telle fut, à l’origine, la devise de Guillaume Ribier, premier magistrat blésois au  XVIIème siècle dont le grand-père avait été capitaine du château de Blois sous Louis XII. Guillaume Ribier, érudit, d’une tolérance et d’une modernité rares pour son époque, voulait faire de sa demeure le réceptacle de sa fabuleuse bibliothèque. En ce temps là, on ne lésinait pas sur les proportions ! Le château, de style classique en vogue sous Louis XIII a été décoré par Jean Mosnier, encore un blésois,  présenté à Ribier par Marie de Médicis. On admire encore le plafond peint à la française de la vaste salle à manger aux boiseries transformées au XIXème siècle. 

Mélange de mobilier ancien et actuel comme ce buffet hollandais du XVIIIème qui s’accoquine avec des sièges de Caravane. Sous le grand lustre contemporain du salon qui abritait l’ancienne bibliothèque, un superbe piano Gaveau et de beaux tableaux côtoient un grand canapé moelleux vert assorti à son voisin en cuir vieilli. Coffre de mariage en cuir de Cordoue et tapisserie d’Aubusson sur un mur. Dans le second salon, deux canapés dans l’air du temps ont pris leurs aises face à la grande cheminée en pierre blanche.

Vivre et Dormir : c’est Richelieu qui vous accueille en haut de l’escalier à l’italienne qui dessert l’étage. Le couloir au papier-peint gris rose sur lequel s’ébattent les animaux de la forêt, cadré de fresques dédiées aux dieux de l’Olympe retrouvés sous les plâtres successifs apposés par les générations passées, distribue les chambres.

Honneur au bâtisseur, la Chambre Guillaume Ribier exhale un charme stylé avec son lit drapé d’un plaid en nid d’abeille framboise sur fond de mur couleur pastel. Mobilier ancien, rideaux contemporain, signés Braquenié. Dans la salle de bain : douche à l’italienne et mosaïques contemporaines.Couvre-lit en tissu indien ancien retravaillé façon  patchwork pour la Chambre Bagieu qui doit son nom au futur régisseur des vivres de la Grande Armée sous Napoléon qui acquit le château en 1798 et transforma le parc. Coussins vert, poufs en fibre végétale face à une cheminée au marbre chocolat . Une chauffeuse recouverte d’un tartan kaki réchauffe l’atmosphère de la salle de bain.

Un tapis oriental a été déposé dans Poséïdon avec vue sur le Cosson au travers de l’œil de bœuf de sa salle d’eau en émaux de Briare.

Le Cardinal de Richelieu s’est offert la plus spacieuse des Suites. Double vue, d’une part sur le par cet, d’autre part sur la rivière et la vigne. En tonalités beige, pastel et paille, la Suite possède deux cheminées en marbre gris et deux salles de bain. Un jeté de lit couleur de labour, des chevets contemporains en osier de Villaines-les-Rochers s’accordent avec une broderie ancienne  et un kilim multicolore.

A l’étage de la dépendance, on découvre une dernière chambre dans l’ancienne Chapelle qui cache bien son jeu. On y accède par un sas tapissé d’un papier peint aux oiseaux avant de pénétrer sous une voûte rose poudrée, éclairée par deux vitraux et trois fenêtres. La chambre mélange ses coloris qui vont du rouge fané des petites banquettes au coussins jaune soleil et lichen, d’un jeté de lit aux carreaux vert céladon/maïs à un autre en tartan blanc/gris. Beaucoup de tapisseries et des coussins imprimés par un artiste japonais travaillant pour Hermès. Et, dans la sacristie, la salle de bain en pierres blanches et marbre rouge.

Les + : Le château des Brotteaux fait partie des trois châteaux en France à avoir un pont Eiffel enjambant le Cosson, construit 8 ans avant la Tour.

Le magnifique poële aux Armes du maréchal de Saxe, trônant dans l’un des salons, est une réplique de l’un de ceux exposés à Chambord. L’original restera plus de 100 ans aux Grotteaux avant d’aller étoffe la collection de Chambord.

Fiche Technique :

4, rue des Grotteaux

41350 Huisseaux-sur-Cosson

Tel : 02 54 52 01 43

www.chateau-grotteaux.com

info@chateau-grotteaux.com

Chambres entre  260 et 290€ en bs, pdj compris

Entre 270 et 310€ en hs

Chambre de Bagieu : entre 270 et 290€ suivant la saison

Entre 340 et 360€ pour 3 pers.

Chambre de Richelieu entre 330 et 360 suivant la saison

Entre 470 et 500€ pour 3 pers.

40hectares de parc à l’anglaise traversé par le Cosson.

Exceptionnelle piscine de 20m/8m ponctuées de vases d’Anduze au cœur du parc, face à une ancienne dépendance où l’on prend l’ombre en été. Bar et Poll-house.

La sellerie a été reconvertie en petite boutique où sont vendus les tissus que l’on retrouve au château ainsi que de la porcelaine de Gien.

Avec la complicité de : www.val-de-loire-41.com/www.adt41.com