LA CHAPELLE DU DOMAINE SAINT SAUVEUR et SA BASTIDE dans les Alpes Maritimes

Miracle à Saint Sauveur !…

Les Gens/Les Lieux : abandonnée dès 1880, désacralisée en 1970, squattée, puis murée, la petite chapelle avait vécu l’enfer. Elle vient de renaître au paradis. Son sauveur ?… Eric, un enfant d’ici, qui, après une vie parisienne, a décidé un retour au pays natal avec son épouse, Chrystelle, et ses enfants. Coup de foudre pour un terrain sur les hauteurs de Grasse. En vente le samedi, visité le dimanche, acheté le lundi. Leur but : y bâtir la maison du bonheur ! D’abord, ce furent six mois de débroussaillage qui mirent à jour 350 oliviers en restanques, noyés sous une jungle, idéalement orientées au sud. Un miracle n’arrivant jamais seul, ils décident de restaurer la chapelle coiffée de tuiles romaines. Ils décroûtent, repiquent les murs, dégagent les pierres occultées, aménagent l’ensemble en un petit gîte douillet dans le respect des pierres apparentes, redevenues vivantes.

Vivre et Dormir : précédée de boules de buis, la porte en bois massive s’ouvre désormais sur un coin salon au ton neutre de beige et de gris, ponctué de lanternes à grosses bougies. Une grande horloge surplombe le chœur. Une cloche en fonte plonge sur la longue table en bois de la pièce à vivre. Un escalier industriel conduit en mezzanine à un espace cosy gagné sur la place des orgues. Escortée d’une salle de bain monacale, la chambre parentale s’est lovée dans l’ancienne sacristie. En guise de chasuble de lit, une fausse fourrure sur une aube blanche, bénie par une branche de bois autour de laquelle s’enroulent des vœux pieux. Comme autant d’ex-votos porte-bonheurs : douceur, amitié, affection…tentation et… bénédiction sur une nuit, forcément divine !

Ensuite, ils ont aménagé la Bastide dans le même esprit, la transformant en un gîte, tout en dégradés de beige et de blanc, de bois lessivés et de lin couleur de beurre frais, avec terrasse et accès direct à la piscine. Ils ont gagné leur pari… Sur terre, au paradis !