LA DILECTA à Amboise en Indre-et-Loire - Les adresses de Marie-Do

« La Dilecta » : nom utilisé par Balzac pour désigner sa première maîtresse…

Les Gens/Les Lieux : … et pour Barbara et Andréa, ce fut leur maison préférée au cours de leurs nombreuses visites en Touraine pour y implanter un second projet de maison d’hôtes. Ils en avaient déjà exploité une en Dordogne, à Sarlat. Ces italiens de Turin ont remis leurs pas dans ceux de Léonard de Vinci lorsqu’à l’invitation de François 1^er, il élu domicile dans le manoir voisin du Clos-Lucé. Après la vaste propriété périgourdine, compliquée à entretenir, ils souhaitaient un petit jardin. Le leur, au cœur du centre historique d’Amboise, est clos de murs. La maison, fin XIXème avait , au préalable, était habitée par des familles nombreuses. Donc, pas compliquée pour répartir les espaces et y installer des chambres d’hôtes.

Vivre et Dormir : on y pénètre par un vestibule aux carreaux de ciment , couleur café bleuté dans lequel Andréa expose ses clichés. Un meuble en bois exotique plissé dessiné par un ami attire lui aussi le regard des hôtes avant qu’ils ne soient accueillis salon à la cheminée en marbre noire, rehaussée par une glace mercurisée et un trumeau ancien. Canapé en cuir crème, puis, en enfilade, une table en bois verni où sont servis les petits-déjeuners.

Un escalier en chêne, qui se déhanche, conduit aux deux chambres de l’étage. La première « Vue Jardin » est éclatante de blancheur. Sa cheminée en marbre est rehaussée par deux clichés d’Andréa, photographe professionnel.

La chambre « Les Poissons rouges » est habitée par une commode XIXème, éclairée par deux grandes fenêtres qui laissent percer les éclats de lumières tombant sur la cheminée en marbre noire.

Depuis l’orangerie, on accède au Loft, établi sous une immense charpente blanche. Un superbe kilim marocain rouge, déposé sur un plancher laqué de blanc joue les vedettes auprès d’un banc de jardin, tapissé de coussins et d’un lit de camp. Les volets d’antan ouvrent sur le jardin. Une jolie table de cuisine au plateau décapé a été reconvertie en bureau. Un vieux cabinet d’aisance, du temps des châteaux, interpelle les hôtes.