LE SWANN à Paris

Un voyage culturel et littéraire «  Du Côté de Chez Swann »…

Les Gens/Les Lieux : il fût le premier hôtel de la Société des Hôtels Littéraires créée par Jacques Letertre, son président. Il souhaitait partager sa passion des livres avec des milliers de visiteurs potentiels, les imaginant heureux de séjourner dans des endroits différents pour un Tour de France de la Littérature chez ses auteurs préférés, à commencer par Marcel Proust. 

Au cœur du quartier historiquement proustien de la plaine Monceau et de Saint Augustin, le Swann était déjà un hôtel renommé à l’époque de Proust et accueillait de nombreux écrivains… Entièrement rénové, l’hôtel évoque «  Le Temps Retrouvé »  au cœur d’un bâtiment à l’architecture XIXème, primée à l’exposition universelle de 1889. Gravées sur les vitres, les silhouettes et l’écriture de l’auteur d’ » A la Recherche du Temps Perdu »…

En pénétrant dans le grand salon beige gris, c’est un portrait du dandy qui accueille les visiteurs. D’emblée on est saisi par l’atmosphère proustienne qui se dégage du lieu  avec le papier-peint de la salle à manger, couleur crème de lait en vogue à l’époque, ces sièges dorés, cette salle des petits déjeuners sous une magnifique verrière Art Déco.

On y apprend l’histoire personnelle de Marcel Proust avec la thèse de son père médecin, spécialiste des épidémies, la bibliothèque abondamment garnie des éditions originales en toutes les langues de l’auteur, des illustrations originales réalisées pour Gallimard. On découvre encore les paperolles de Céleste Albaret, à l’origine la femme de son chauffeur devenue sa secrétaire, qui mit de l’ordre dans tous ses écrits. Un portrait dédicacé dans l’escalier témoigne de leur complicité : «  A ma chère Céleste, son vieux Marcel »…

Un autre dandy accompagne Proust en grand format sur un mur. Il s’agit d’Endre Ady, un poète hongrois contemporain de Marcel Proust, qui connut sa grande histoire d’amour ici… 

Ultime coquetterie pour un homme qui avait érigé l’art vestimentaire en art majeur, la Haute Couture joue aussi sa partition au Swann avec ce corset de robe du soir et ce mantelet d’opéra, signés Jacques Doucet, contemporain de l’écrivain.

Hall de réception lobby détente livres

Vivre Et Dormir : chacune des chambres possède son aquarelle originale de Jean Aubertin, s’inspirant des personnages de ses romans ou bien d’une oeuvre d’artiste. Dans la chambre d’Octave par exemple, c’est un tableau de Jacques-Emile Blanche représentant Cocteau, qui fût modèle de Marcel Proust pour ce personnage.

Le premier étage est dédié à Combray. On croise d’une chambre à l’autre, les fantômes bienveillants d’Odette, de Tante Léonie, de Gilberte ou de Vinteuil dans les chambres qui leur sont dédiées. 

Une lettre de Marcel est gravée sur les vitres qui séparent les chambres des salles de bain, sa signature figure sur tous les plaids des lits. Une chambre est consacrée à Jeanne Weil, femme très cultivée et mère de Marcel pour laquelle il éprouvait une affection jalouse et exclusive.

Des ombres lointaines dansent dans la lumière de lustres en papier de riz, comme l’idée du temps qui passe et transforme les êtres…

«  Un nouveau visage qui a passé, c’est comme le charme d’un nouveau pays qui s’est révélé à nous par un livre »…

Au fil des étages, on voyage encore du Salon des Verdurin au Faubourg Saint-Germain et même jusqu’à Venise…

Le + : une bibliothèque de plus de 550 livres en langue française. Un plan du Paris de Proust est proposé aux résidents pour mieux s’imprégner encore de l’univers de Marcel Proust. Dans les étages, autant qu’au rez-de-chaussée, Le Swann a été imaginé comme le Musée Imaginaire de l’auteur d’A La Recherche du Temps Perdu.

Madeleines de Proust en prime à toute heure…

Fiche Technique :

Best Western 4*

11-15 rue de Constantinople

75008 Paris.
Tel : 01 45 22 80 80

www.hotel-leswann.com

reservation@hotel-leswann.com

80 chambres: à partir de 150€ en bs/250€ en hs

Pdj : 16€

Espace Forme

Lieu d’événements littéraires par excellence, comme le Prix Céleste Albaret, les amoureux de Marcel Proust, venant des quatre coins du monde, aiment s’y retrouver.