C’était le presbytère de l’Abbaye d’Ainay…
Les Gens/Les Lieux : la bâtisse a été édifiée à l’aube du XIXème siècle XIXème siècle. Un siècle plus tard elle fut transformée en école publique avant d’être vendue aux enchères en 2017. L’actuel propriétaire, Arthur Laeuffer, annecien d’origine, attaché à la ville de Lyon pour y avoir fait ses études, rêvait d’une auberge de jeunesse, puis d’un petit hôtel. Finalement il a radicalement transformé l’ancien presbytère en un adorable boutique-hôtel 4* de 21 chambres avec le précieux concours des décorateurs de la Maison Hand à Lyon.
Quelques vestiges de son prestigieux passé ont été pieusement conservés comme ces pans de murs de pierres, ces colonnes en couloir, ces chapiteaux et même les restes d’un petit oratoire. Derrière le lobby, conçu comme le bureau d’une maison particulière, quelques objets pieux insérés dans une bibliothèque de pierres se souviennent de l’ancienne destinée du lieu.
Vivre et Dormir : de part et d’autre de l’entrée au sol en éclats de pierre, on découvre le charmant Café Basilic avec son espace salon cocooning, ses sièges fourrure, son canapé kaki, face à une cheminée en marbre noir. Sur les murs, des esquisses encadrées. En perspective sur le bar à la banquette grisée, des petites tables bistrot sont éclairées par une grande feuille d’or. De l’autre côté, on devine la grande salle du restaurant.
Dans les pièces à vivres, comme dans les chambres, l’élégance est de mise. Même tempo déco pour chacune, exception faîte d’un petit meuble vintage chiné. Seul l’espace diffère selon les catégories.
Des tableaux façon Vasarely d’un peintre stéphanois au 1er, des gravures achetées au Musée de Colmar au second,des aquarelles aux motifs floraux de Pierre Peloux qui ont servi de planches d’études pour la soierie lyonnaise aux murs du 3ème étage. Ils sont accompagnés de boutis fleuris velours sur lesquels se dissipent des chimpanzés. Des rideaux couleur champagne, un téléphone rétro pour toutes.
En entrée de gamme, les chambres Ecrin sont aussi joliment agencées que les Essentielles ou les Elégantes. Moquette brune, siège aux palmes, crapaud doré et boutis fleuri sur fond de peinture grisée pour la 34. Canapé lit en tissu moiré gris-noir ajouté dans la 3 et tête de lit clouté tendance argent. Table en marbre noir, pouf brun à fanfreluches, les Elégantes dispose toutes d’une baignoire dans leur salle de bain.
J’ai également visité une Signature, la plus haute catégorie. Ces chambres sont toujours situées dans l’angle du bâtiment, bénéficiant ainsi de quatre grandes fenêtres par où pénètre la lumière. Tonalités bleu indigo et mobilier Ligne Roset. Plaid velours bleu de paon et vue, plein cadre sur l’Abbaye.
Le + : le restaurant gastronomique l’Artichaut, intégré au bâtiment, a revu sa carte avec l’arrivée d’un nouveau chef en octobre dernier. Ses longues tables contemporaines sont éclairés de luminaires aux volumineuses feuilles d’or, encadrées de tables bistrot en marbre noir et de banquettes aux tapisseries jaune soleil et kaki. Aux beaux jours, quelques tables du restaurant s’échappent en terrasse-piétonne devant le parvis de l’abbaye.
Fiche Technique :
Hôtel 4*
20, rue de l’Abbaye d’Ainay
69002 Lyon
Tel : 04 78 05 60 40
@hotelabbayelyon.com
21 chambres. 3 chambres par catégorie.
Chambres Ecrin : 140€
Chambres Elégantes : 175€
Chambres Essentiel : 200€
Certaines chambres de cette catégorie peuvent se transformer en chambre familiale de quatre personnes. Lit supplémentaire, uniquement pour la 4èmepersonne : 40€
Chambres Signature : 220€
Pdj buffet : 19€
Au restaurant : Menu du Marché à l’heure du déjeuner du mardi au vendredi : 22/26€
Menu Découverte : 49€
Menu Dégustation uniquement le soir : 74€
Plats à la carte : 26/36€
Un emplacement au calme au cœur de la presqu’île.
Clichés : Guillaume Grasset/Spassoff/ Foudimages