LE COUVENT DE LA SALETTE en Aveyron

Une résurrection magistrale et minérale…

Les Gens/Les Lieux : ce couvent fut construit en 1895 pour les Sœurs Blanches de retour de mission en Afrique à côté de la Chapelle Notre Dame de La Salette, érigée quelques années plus tôt.

Après quelques années passées à la Gazette de Drouot, Stéphanie, historienne de l’art, est venue réinvestir cette propriété de famille, achetée par ses parents en 1973. Pour son projet de transformation en maison d’hôtes, la jeune femme a cassé les cloisons, remis à jour des pierres apparentes, posé un parquet en bois blond pour uniformiser les surfaces et apporter davantage de lumière, accentuer l’effet de volumes. Et le résultat est époustouflant lorsqu’on découvre cette enfilade de salons aux murs de pierres à vif. 

Côté jardin, ouverte sur la chapelle en un très beau front de scène, l’élégante façade aux volets vert cèdre et fenêtres en ogive est ponctuée de quatre hauts cyprès. Sous le tilleul centenaire se prélasse un salon blanc.

Vivre et Dormir :   sous une arche de murs en pierre bleue de Millau, un grand cheval en bois flotté semble prêt pour une cavalcade ! En perspective, un salon blanc ultra contemporain, aux arrondis généreux, a pris ses aises devant la cheminée surmontée d’une immense glace qui démultiplie l’espace. De hauts drapés de rideaux, couleur châtaigne suspendus aux fenêtres tamisent la lumière. Partout, des bougies volumineuses…

C’est à la fois sobre et chaleureux. Le salon des petits déjeuners est en harmonie face à l’espace cuisine contemporain tandis que les repas ( sur réservation) sont servis sur la belle table de couvent au plateau ciré, dans la famille depuis plusieurs générations, tout comme le coffre italien. De grands jujus en plumes africains et un trompe-l’oeil de plumes multicolores signé par l’artiste suisse, Catharina Leutert, ajoute au sublime des lieux.

Dans cet univers où le minéral rejoint le spirituel, Stéphanie a baptisé chacune de ses chambres du nom d’une pierre, en hommage à son Papa qui en possédait une belle collection. 

Posée sur un plancher d’époque, La Malachite joue sur une harmonie paisible de blanc et de crème de lait. Une glace dorée renvoie l’image d’un univers très épuré autour du lit à la tête de bois. La salle de bain est mise en scène à travers l’arrondi d’un mur de pierre qui dévoile une baignoire design sur fond de marbre veiné et de luminaire boules de Foscarini. Service VIP à tous les étages avec peignoirs nid d’abeille.

Derrière sa porte de couvent, la familiale Célestine – la pierre des Anges- au tapis blanc et paille dispose d’un coin enfant où Stéphanie a déposé son lit de petite fille en osier vintage, auréolé de grands chapeaux de rizières, siège assorti et billet de bois en guise de chevets de part et d’autre du lit parental.

La lithothérapie ambiante se prolonge avec La Tourmaline, escortée d’une salle de bain, couleur noire et ardoise, assortie à une baignoire ovoïde. De par sa double exposition sur les contreforts du Larzac et de la chapelle, l’Améthyste est très lumineuse. En haut d’un escalier buriné, le dernier étage s’est entièrement consacré au bien-être d’une grande Suite Opale de 100m2 avec son lit XXL disposé sous une charpente chevillée du plus bel effet ! On y pénètre par une salle de bain très monacale avec sa surprenante baignoire carrée blanche tandis que des pans de murs noirs cadrent sa douche vitrée. «  Mon petit Soulages à moi », s’amuse à dire Stéphanie…

Rose des Sables lui fait face, même dimension et spectaculaire baignoire corolle avec la chambre en représentation dans une glace et magnifique septaria régionale.

Les + : l’escalier en pierres lisses -comme le sont ceux des maisons de maîtres locales- conduit au Spa en cave. Digne des plus beaux spas d’hôtel, il a conservé son lavoir d’époque. Il est équipé d’un  sauna, d’une douche nordique, d’un jacuzzi et d’une salle de massage épurée, décorée par le Chemin de Vie d’une artiste coréenne. 

Le must : sa piscine intérieure.

La chapelle sert de lieux d’exposition pour des artistes sélectionnés par Stéphanie.

Fiche Technique :

387, avenue de l’Aigoual

12100 Millau

Tel : 07 49 54 71 71

info@la-salette.fr

www.la-salette.fr

4 chambres : 200€, pdj compris

Suite Opale : 300€

Spa: 45€ la demi heure. 90€ l’heure.
Piscine intérieure

Jardin

Expositions dans la chapelle

Service de restauration sur place, sur réservation préalable.

Clichés: M. Pijoubert/M-D Perrin