Une rare élégance…
Une ode au savoir-faire des artisans français…
Les Gens/Les Lieux : après neuf ans de défis, de travaux spectaculaires et de passions partagées, le bâtiment de la Poste du Louvre a donné naissance à « Madame Rêve ». Epoustouflant !
Sur 7.000m2, son concepteur et directeur artistique, Laurent Taïeb s’est entouré des meilleurs talents, proposant, entre luxe et hyper luxe, entre 5* et Palace, de s’inscrire sur un nouveau marché hôtelier. Né en Tunisie, enfant du quartier des Puces de Saint-Ouen où il a puisé son imaginaire, « construit son alphabet esthétique », après avoir exercé différents métiers, réussi dans la restauration et les bars nouvelle génération prisés par une clientèle internationale, travaillant avec des designers de renom ( Andrée Putman, Philippe Starck), il s’est attelé au projet phénoménal de la Poste du Louvre, un lieu mythique, lui conservant l’ADN de l’époque de sa création : 1888.
Et c’est ainsi que, dès le portail franchi, on découvre une fantastique fresque en mosaïque au sol, cette délicate fresque au mur, symbolisant Madame Rêve. Comme un hommage à la femme…
Vivre et Dormir : dans le prolongement, le Madame Rêve Café et sa vaste salle à manger remet en scène les codes décoratifs de la fin du XIX siècle sur lesquels ont travaillé la fine fleurs des artisans français autour d’un code couleur chaleureux et élégant aux tonalités de miel, de sable doré, de cigare, de marron glacé.
Un défi de designer que cet immense volume et ses 8 mètres de hauteur sous plafond où jadis se tenait le centre de tri.
Laurent Taïeb a voulu retrouver le souffle créatif de l’Art Nouveau, exprimer sa fascination pour la Sécession Viennoise. Les quatre chandeliers réalisés par Mathieu Lustrerie, aussi volumineux que vertigineux, sont suspendus au plafond. Les immenses tentures de velours de Pierre Frey tombent des fenêtres. Le marbre du long bar mordoré s’accorde aux tonalités des sièges en cuir sellier, au beau jambage des fauteuils, aux boiseries acajou, au mobilier réalisé par la Maison Henryot. On y prend le café du matin, on déjeune à midi d’une cuisine aux accents méditerranéens, on s’y retrouve en soirée autour d’un cocktail.
L’hôtel se développe sur 3 étages. Au 1er, l’ascenseur débouche sur un salon parisien d’esprit oriental d’où l’on peut découvrir la Poste d’aujourd’hui qui a conservé ses plafonds peints d’origine. Au mur, des clichés de femmes dans le sport à travers les décennies conduisent à l’espace Bien-Etre avec le sauna au sol de mosaïques, le fitness et les deux salles de massages. Le second étage n’appartient pas à l’hôtel.
Au 3ème, le long couloir à la lumière tamisée fait le tour de l’immeuble. J’y ai visité une Suite panoramique avec vue sur les toits de Paris et Saint Eustache. Toujours un tapis camel aux sigles de la Poste, dessus de commode en marbre au ton de châtaigne, luminaires en forme de galets, sièges couleur havane, accessoires dorés et salle de bain en mosaïques italiennes. Une élégance folle, la même que l’on retrouve dans les chambres standard où, seulement, l’espace diffère.
Au même niveau une surface de 5000m2 est occupée par le restaurant « La Plume » ouvert sur un patio arboré, riche d’une centaine d’essences différentes. Des vues panoramiques sur Saint Eustache, Beaubourg, la Bourse du Commerce et même le Panthéon par dessus les toits bleutés de Paris. Là encore, la magie est dans les détails avec ces petites lampes ambrées, ces marbres escargot, ces bronzes, ces tables en onyx disposées sous une fresque aux vagues de tonalités de territoires sauvages, réalisée par une artiste sud-américaine. Les clients se retrouvent souvent autour de l’impressionnant bar cuivré en forme de U déployé sous un nuage de maille dorée et plafond en lattes de bois avant de déguster la cuisine japonaise, proposée au restaurant.
Les + : le rooftop qui ouvrira au printemps et seulement aux beaux jours afin de respecter la démarche éco-responsable dont l’hôtel a le souci.
La plupart des chambres disposent d’une terrasse ou d’une vue soupente-atelier.
La collection de 800 enveloppes postales qui a permis à un artiste de réaliser des tableaux collages.
Et puis, si peu courant, la vision des couloirs, pas gâchée par les enseignes lumineuses des sorties de secours qui se fondent dans les perspectives. Tout est dans le détail.
Fiche Technique :
48, rue du Louvre
75001 Paris
Tel : 01.80.40.77.70
contact@madamereve.com
Chambres standard à partir de 500€
Suites à partir de 900€
Pdj : 25/40€
Plat à la carte : 35€
PACKAGE BE MY LOVE Spécial Saint Valentin à partir de 580€
incluant: accueil VIP, une nuit avec surclassement suivant disponibilité, pdj européenne bouteille de champagne en chambre ainsi que des macarons Pierre Hermé, une bougie Madame Rêve ( fragrance exclusive Olivia Giacobetti qui signe l’empreinte olfactive de l’hôtel, un crédit de 100$ valable dans tous les points de vente restauration de l’hôtel.
Menu St Valentin à partir de 90€ au Madame Rêve Café, de 100€ au Plume
Spa, 2 restaurants, bar ouvert à la clientèle extérieure. Terrasses.
Rooftop.
Clichés : Jérôme Galland