LA CABANE DU LOUP BLEU en Ardèche - Les adresses de Marie-Do

Immergées en pleine nature dans la châtaigneraie…

Les Gens/Les Lieux : Caroline et Pascal sont d’abord arrivés de Suisse pour des vacances dans le Parc National des Monts d’Ardèche. Leur est venue l’idée de retaper une vieille maison en pierres… Sur l’un de ces chemins de bout du monde dont l’Ardèche est friande, une ancienne ferme s’est présentée à eux. Un grand terrain en terrasses au dessus de la rivière le Lignon, un moulin en contrebas, des prés pour leurs chevaux: Lola et Avencia… L’idée de créer des hébergements pour partager leur paradis sauvage avec des hôtes de passage leur plaisait bien. De la nature, des animaux… La maison s’est avérée être un creuset d’énergie créative pour les enfants mais aussi pour Caroline, artiste sculpteur.

Une première chambre, la Louve, s’est installée dans l’ancien séchoir à châtaignes aux murs de pierres qui a conservé son four. Dans la maison, une Suite familiale pour 5 personnes, baptisée La Grande Bleue, a pris ses aises, pimentée de mobilier industriel, de poésie ou de clichés pop-art.

Et puis, Caroline a dessiné une « châtaigne »…

Vivre et Dormir : avec son ossature en feuilles de cuivre et bois local, arc-boutée entre les branches, cette cabane aussi spacieuse qu’inédite ravira les hôtes avec son effet dehors-dedans. Dans le sas d’entrée, adossées à une feuille de tôle rouillée, des boules de bois, clin d’œil à l’artiste Yzo qui travaille dans le secteur, accueille le visiteur. Des branches, rongées par les castors du Lignon servent de supports d’étagère. Les luminaires ont été bricolés par Caroline avec le bois des genêts. La salle de bain, drapée d’un rideau de feuillages, joue avec les rochers extérieurs pour un bel effet dehors/dedans.

A l’étage, la chambre s’ouvre en terrasse par une grande baie vitrée. Comme la proue d’un voilier immergée dans la châtaigneraie à quelques mètres du sol. Sensations et bonnes vibrations… Un garde-corps réalisé par un artisan du village débouche sur une mezzanine où deux lits accolés ont vue sur la cascade des rochers.

Inspirations croisées entre Caroline et son architecte, Pascale Guillet pour une autre structure baptisée « La Tour ». Elle est dédiée au loup pour son côté sauvage qui colle si bien aux lieux et au bleu, souvenir de l’ancien passé de plongeurs du couple. Tout y est en harmonie de bleus: turquoise, canard, ardoise, pastel. Terrasse en surplomb du paddock et triptyque aux chevaux réalisé par Caroline. Avec, toujours le loup au clair de lune sur une tôle en couloir. Loup que l’on retrouve en sculpture monumentale à l’orée du Domaine.

Le + : certaines oeuvres en résine et poudre de bronze se sont échappées de l’Atelier de sculptures de Caroline. On les croisent au fil des pentes du terrain au côté de dinosaures, pieuvres ou autres elfes qui, paraît-il, hantent les berges du Lignon.