HOTEL LE SAUVAGE à Besançon dans le Doubs

Drôle de nom pour cet ancien couvent de Clarisses …

Les Gens/Les Lieux : lors de la signature de l’acte de vente, les Sœurs imposèrent une clause : qu’aucun nom religieux ne soit donné à ce qui allait devenir un hôtel. Pourtant, il fallut bien trouver un nom à l’établissement acheté par une famille d’hôteliers bien connue dans la cité…

Lorsque Vauban séjournait à Besançon, il avait ses habitudes à l’Auberge du Sauvage. Alors, comme on était au pied des contreforts de la Citadelle, classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco, cette autre façon de lui rendre hommage s’imposa.

Désormais, sous la voûte de l’ancienne chapelle en L se sont installés le lobby et la vaste salle des petits déjeuners. Derrière les rideaux couleur bronze doré, se dévoile une terrasse en surplomb des toits de la ville et du jardin de plantes médicinales laissé par les religieuses. Un paravent de musique désossé délimite le périmètre d’un bar cosy avec canapés velours et chesterfied en chevrons. Au Sauvage, l’archange Gabriel cohabite avec la déesse de la vigne.

Vivre et Dormir : au 1^er, c’est une grande toile d’une martyre, très angélique, qui veillera sur vos nuits comme sur celles des hôtes de la Suite N°9, posée sous les voûtes de l’ancienne chapelle. Elle dispose d’un salon éclairé par une lampe montée sur pied de colonne. Grimpez sur la mezzanine pour découvrir une chambre à la tête de lit en plâtre, aux angelots, façon trumeau. Calme, presque monacale… Elle donne le ton à l’ensemble de lademeure où occulus et moulures redessinent les espaces, tempèrent les hauteurs sous plafond. Sérénité des tons gris et des boiseries. Ici, la douceur d’une indienne en plaid de lit, ailleurs, celle d’un cachemire couleur de groseille.

Au 2^ème étage, conversion des espaces en chambres aux grisailles, impression Jouy. Les moins gradées des Sœurs habitaient jadis sous les toits du 3^ème. De trois cellules, les nouveaux propriétaires ont fait une chambre. Parquet bois et bois blond. Sérénité…