VILLA D’EAUX en Calvados - Les adresses de Marie-Do

Histoires d’eaux et d’art de vivre…

Les Gens/Les Lieux : d’emblée la superbe façade classée aux céramiques de couleurs attire l’œil. C’est celle d’anciens Bains Douches construits juste avant la première guerre mondiale et exploités jusque dans les années 60. Passée depuis entre plusieurs mains pour différents projets immobiliers, la demeure est désormais propriété de Valérie qui, avant de se reconvertir dans l’hôtellerie avait dirigé plusieurs établissements de santé. Désormais, installée dans un lieu zen autant pour le corps que pour l’esprit, elle s’occupe des gens dans le bonheur…

Comment de pas craquer pour ce lieu atypique, rénové dans les règles de l’art par son prédécesseur. En revanche, la couleur bleue des boiseries c’est elle ! Une couleur qui donne du peps aux lieux sans altérer son histoire. Le bleu, c’est l’eau, la mer qui danse et se dévoile au-delà de la plage, au bout de la rue. Le bleu associé au vert jungle de l’arecca dont les palmes jouent avec la lumière en montant à l’assaut des galeries surplombant le jardin d’hiver dont la verrière s’ouvre en concordance avec le bleu des ciels d’été.

Les beaux carreaux de ciment sont d’origine. Deux cabines de soin ont conservé leurs faïences de Delft. Canapés bleus, fauteuils vintage, tapis nuagé. Au salon les coussins déclinent toute la gamme des bleus, du cobalt au lavande en passant par le bleu paon. Dans le bureau, un papier peint Art Nouveau installe une fantaisie très graphique.

Vivre et Dormir : dès l’entrée, quatre fresques d’origine, peintes par Charles Catteau pour les Bains-Douches ramènent à l’intemporalité de la côte normande avec les voiliers, la digue de Villers qui s’en va vers les Vaches Noires ou l’entrée du port de Trouville… Elles ont inspirées le décor des six chambres imaginé par Valérie. Quatre chambres au gré de la première coursive. « Céleste », la gracieuse single occupe l’espace d’une ancienne cabines de soin.

On s’installe à l’aise dans « Tiffany » à l’appui du pan mur qui a signé son nom, adoubé par un papier-peint lançant ses gerbes d’eau ou bien dans « Havane » au mobilier ton sur ton, magnifié par le décor d’une flaque d’eau emportant des lichens dans sa course. « Marengo » plus orangée évoque le soleil couchant. Au second étage, « Abalone » ensoleillée de coussins jaune et bleu profond s’adoucit au gris des grèves quand « Véronèse » oscille entre bleus et verts.